Vous vous en souvenez peut-être, au mois de mars dernier, j’animais un séminaire de deux jours à Caen à destination des agents de l’État. Les 30 & 31 mai dernier, je remettais ça mais à Toulouse, toujours autour du thème de la transition énergétique pour la croissance verte. Mêmes thèmes mais autres intervenants, autres territoires, autres perceptions de la problématique: c’était intéressant de sentir ces différentes approches. Pour autant, les enjeux restent identiques: que l’État devienne un facilitateur aux côtés des territoires pour massifier les politiques de transition écologique et énergétique.
« Il faut changer les modes de faire, développer les aptitudes au dialogue, casser les frontières! »
Pour assurer cette culture transition, les débats se sont nourris d’expériences de territoires qui ont ainsi pu faire part de leurs attentes. Qu’il s’agisse des communes de communes de l’île d’Oléron, de la MACS, des Pays de Tulle, du Sud Toulousain ou Pyrénées Méditerranée, des similitudes se dégagent: l’État est bien présent mais pourrait rendre plus lisible le « qui fait quoi », proposer des dispositifs plus souples pour accueillir les expérimentations ou les approches transversales qui ne rentrent pas toujours dans les cases.
Les ateliers qui ont suivi ont permis de libérer la parole des agents autour de la posture idéale à adopter à l’avenir, d’identifier les écueils et les clés de la réussite.
Comme à Caen, pour introduire la seconde journée, j’avais à faire un « retour sur »: quelques minutes d’intervention pour revenir sur la journée précédente. A Caen, le séminaire avait lieu dans un cinéma. J’avais alors emprunté mon propos à l’univers du film, d’une histoire qui s’écrit pour un grand dessein. A Toulouse, c’était Météo France qui nous accueillait. J’ai donc joué la miss météo… Histoire d’ouvrir la journée sous des cieux teintés d’humour. Tout a été filmé, j’ai hâte/peur (rayer la mention inutile) de voir le résultat. Je le partagerai avec vous dès que possible… car c’est bien connu, le ridicule ne tue pas, je crois.