L’ETP, c’est l’Éducation Thérapeutique du Patient. Depuis plusieurs années, le malade – en particulier souffrant de maladies chroniques – n’est plus seulement un patient-objet manipulé, diagnostiqué, soigné. Il devient partie prenante du parcours de soins. Avec l’ETP, il est accompagné par une équipe médicale pour mieux vivre la maladie en la comprenant, en apprenant à la gérer par lui-même. Pour les personnes en situation de précarité, le processus se développe également, avec la spécificité de faire fonctionner ensemble et en cohérence le parcours de soin et l’accompagnement social. Avec l’ambition de mieux répondre aux attentes, dans certains cas, les patients peuvent devenir « experts », intervenant directement dans l’élaboration de programme d’ETP, notamment ceux mis en œuvre dans des Appartements de Coordination Thérapeutique.
C’est un sujet passionnant et porteur d’espoir parce qu’il vise à s’intéresser à l’humain, dans une approche globale, l’être, ses envies, son histoire, ses pathologies, son projet; afin qu’il prenne ou reprenne le fil de son existence.
Demain, 5 février, j’ai le plaisir d’animer une journée de séminaire sur la question, destinée aux professionnels.
Quelle formation pour les professionnels, quels outils d’évaluation? Pourquoi et comment faire du patient un résident-intervenant dans les dispositifs d’ETP? Comment faire reconnaître un programme d’ETP pour les personnes en situation de précarité, auprès des Agences Régionales de Santé? Telles sont quelques unes des questions que nous nous poserons. Universitaires, directeurs de structures, résidents-intervenants, médecin, accompagnateurs sociaux, seront présents pour débattre, échanger sur les pratiques, confronter leurs problématiques.
Cette journée est organisée par la FNH-VIH. Toutes les informations sont disponibles ici.