Pour tout vous dire, je pense qu’il y a un léger malentendu avec l’idée du progrès. Tiens, j’y pense, j’aurais même pu consacrer quelques lignes au mot performance (mais non). Je pense vraiment que le mot « moins » n’est pas synonyme de déclin, de recul. Consommer moins d’énergie, développer une économie moins lourde en CO2, organiser les sociétés autour de biens communs, en poursuivant le Bonheur (National Brut), c’est juste ça le progrès, celui du XXIème siècle. Je suis bien consciente que la culture actuelle reste celle de l’après-guerre. La guerre, c’était l’horreur, du « moins » subi, les traumatismes qui vont avec. Aujourd’hui encore, évoquer le « moins », c’est raviver la mémoire collective de cette époque. Nous sommes dans le siècle d’après. Les 30 Glorieuses ont vécu. Le monde n’a plus rien à voir. Fukuyama avait prédit la Fin de l’Histoire. C’est une toute autre Histoire qui s’ouvre.
Jan
14
[…] Les sciences et techniques (oh… comme le titre de mon cours de philo du lycée… Il y a si longtemps) vont-elle nous sauver ? Parce que la question finalement c’est bien de « nous sauver ». Parce que de mémoire de dinosaure, la Planète a survécu à tous les bouleversements climatiques qui ont « juste » révolutionné ce qui pouvait vivre/survivre à la surface du globe. Parce que l’espèce humaine n’est finalement rien à l’échelle du temps, de l’univers. Alors ? Que les sciences vont-elle faire pour nous ? Nous explorons l’univers : prochain petit pas pour l’Homme, sans doute Mars. Nous créons les nanotechnologies. Nous avançons vers l’intelligence artificielle. Nous faisons, nous inventons (enfin pas moi. Je n’ai encore jamais rien inventé, merci et je me porte bien), et c’est très bien. MAIS – et c’est un grand mais – ce dont nous avons besoin, c’est de solutions maintenant pour juste redevenir climato-compatibles. La voie est celle de la science de la sobriété, où chacun est maître du progrès… […]
[…] 2. Devenir vegan 3. Et roulement de tambours : La viande de synthèse ! On n’arrête pas le progrès, c’est quasi magique. Oui, demain, nous pourrons avoir dans nos assiettes de la viande sans […]