Mes mains immenses sous
la ville, la soulever, la déraciner, souffler dessus et ses rues, dispersées dans l’obstination du vent
Mes mains noires contre
les mots gravés sur ses murs, au couteau sur ses bancs et mes paumes qui avalent, patiemment leurs histoires
Mes mains moites sur
ses verticales, ses flèches, ses cheminées et de mes poings comme, renverser son paysage
Mes mains ouvertes dans
ses ombres, ses obliques, ses vides et cueillir ce qu’il lui reste de lumière
Mes mains chaudes au travers de
son plan, son dessein, son empire et ses chaînes
Puis
Mes mains loin
loin de la ville, de sa substance, avalés sa substance, effacée de mes mains.