la mer ou la danse de la mouette | l’encre noire ou la page blanche | la main ou l’arabesque dessinée | la brise ou la chevelure emmêlée | la branche ou l’écorce parfumée | La maison racine ou la fenêtre toile | la lune berceuse ou la perle salée | la cheminée ou la braise incandescente | la lumière pâle ou la brume épaisse | la route infinie ou la sente ombragée | la soif ou la langue inconnue | la note continue ou la fugue | la feuille morte ou la pelouse moelleuse
Qui ensorcelle ?
la foi aveugle ou la question oubliée | la guerre rouge ou la gloire passagère |l’avidité croissance ou la course folle | la lettre X ou la planète éloignée | la médaille au revers ou la campagne ruine | l’élection ou l’érection | la nuit brute ou l’aube reculée | la lumière brune ou l’urne embrigadée | l’arme pointée ou la bataille à gagner | la puissance détournée ou la lutte perdue | la peau loi ou la frontière digue | la vague nation ou la peur apprise
Qui ensorcelle ?
C’est elle
Texte écrit pour la revue en ligne Les Villes en Voix