Les bottes suédoises ou le livre qui m’apprend qu’il n’y a pas un Wallander dans chaque bouquin de Henning Mankell. Mais il s’y passe néanmoins des choses étranges, les crépitements d’une vérité à révéler, des routes sombres où l’on s’aventure peu. Mais surtout, au détour d’une intrigue, on rencontre des êtres enfermés sur eux-mêmes, à la faveur d’un archipel. On suit du regard des générations qui ne se comprennent pas, à la faveur de recompositions familiales. On observe un corps qui vieillit mais toujours habité par le désir. On frotte un pommier qui peut-être un jour portera de nouveaux fruits. On espère voir de ses yeux ces paysages aussi…
Mar
05