Deuxième épisode de la série de rencontres, en vue de la soirée « Jardins Divers« , organisée par l’association La Pelouse, au Café de la Place Verte, à Paris, le mercredi 22 janvier à 19h.
Marianne Renaud est étudiante en master de philosophie, spécialité philosophie de l’art et histoire de l’art. Elle a commencé la photographie en 2009 en autodidacte, d’abord avec un compact numérique, puis très vite avec un appareil reflex argentique qu’elle utilise toujours. Rencontre…
Femme-ville?
En ce qui me concerne je suis née en ville, j’ai toujours vécu en ville et je ne pense pas m’installer en milieu rural dans un futur proche. Je suis cependant très attirée par les grands espaces naturels et je profite de mes voyages pour satisfaire cette inclination.
Ville et nature?
La nature en ville serait à dénicher dans les coins insoupçonnés, là où on ne l’attendrait pas! Pas dans les squares parisiens en tout cas… Le jardin est par définition un lieu que l’on cultive, où l’on ordonne et où l’on sélectionne les plantes, tout comme le parc, c’est un espace clos, même s’il peut être très agréable. Pour moi, la nature en ville serait à chercher dans l’accidentel, pour rappeler son caractère spontané et aléatoire.
Art et BiodiverCité?
C’est tout à fait possible! L’art n’est pas fait pour rester dans une sphère hermétique et imperméable au reste du monde. Il doit s’adresser à notre quotidien, devenir une manière de vivre et de percevoir notre environnement. Favoriser la biodiversité urbaine grâce à des initiatives collectives comme celles du projet BiodiverCité est un premier pas vers une façon de concevoir son environnement.
Friche?
Le mot friche désigne une zone ou une construction qui est laissée à l’abandon. Les friches représentent pour moi ces coins insoupçonnés où dénicher la nature, et ce tout particulièrement en milieu urbain. Les friches industrielles offrent un contraste très intéressant : ces espaces étaient considérés comme des lieux de production industrielle, ils étaient investis par l’idée de rendement, d’efficacité, de progrès et de tout ce que l’industrie pouvait avoir de positif à l’époque de leur aménagement; à cette première image se superpose celle d’un lieu où la nature, écartée au moment de la construction, a réinvesti l’espace. Ce qui n’est à première vue qu’un terrain inutilisé et sans intérêt est au contraire un espace en train de se transformer et ce sans l’intervention de l’homme, sans même que celui-ci ne s’en rende compte.
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Retrouvez le premier épisode avec Diane et Marina
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[…] ne lui laisse plus sa place… Retrouvez aussi Treize Bis sur Facebook ********** Episode 1 Episode 2 Episode […]
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