Dans le cadre de seedbomb.net, réseau des BiodiverCités, je suis partenaire de la soirée « Jardins Divers », organisée par l’association La Pelouse, le mercredi 22 janvier à 19h, à Paris, au Café de la Place Verte. A cette occasion, des artistes, photographes, dessinateurs, stylistes, sculpteurs viendront proposer leur regard sur la nature en ville, sous toutes leurs formes. Passionnant!
Alors, rien que pour vous chers-chères lecteurs et lectrices, j’ai eu envie de vous faire découvrir l’univers de ces artistes, avant ce rendez-vous, avant de passer une belle soirée à leurs côtés.
Dans ce premier épisode, Diane Aberdam et Marina Le Gall se dévoilent, répondant à quelques mots que je leur ai proposés. Rencontre…
Qui êtes-vous?
Etudiantes en 5ème année à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, nos pratiques sont celles du dessin, de la sculpture, de l’installation et de la peinture.
Nous avons décidé de produire ensemble suite à un accrochage commun. Les médiums que nous utilisions étant similaires et nos pratiques plutôt complémentaires. De même que notre rapport à l’espace, en presque totale opposition.
La ville, en plein, en creux?
Dans nos dessins à deux mains, que nous produisons par série en même temps, nous nous sommes répartis des rôles. Ainsi Marina dessine des espaces saturés, souvent très colorés, elle représente plutôt les éléments « végétal » de nos dessins. Tandis que ma partie, la ville, en noir et blanc, laisse circuler les blancs sur la feuille.
Ceux ci relatent du retour d’une nature qui reprendrait le dessus sur l’urbanisation.
Ville et nature?
La nature en ville, domestiquée, est cantonnée à l’urbanisme. Elle ne peux pas remplacer la véritable nature au sens ou on l’entend.
Chaque ville à son propre rythme. Comme un nouvel écosystème, à petite échelle et ré-inventée par l’homme, il est le nouveau milieu naturel du citadin. La nature paraît alors comme hostile. Elle peux aussi, à l’encontre de cette première idée, être havre de paix, endroit de retrait.
Mais, elle garde, par son cycle beaucoup plus long que celui de l’homme, une sorte d’aspect mystique. La nature se fait aussi, par la même occasion, beaucoup plus rare. Hormis les réserves naturelles, rien, n’a pas été directement retravaillé par la main de l’homme. On peut alors penser à une carte dont les formes seraient entièrement urbaines, les champs étant une partie intégrante du secteur primaire, début de l’industrialisation dans le secteur primaire.
Art et Biodiversité?
Pour Marina, l’art, comme la biodiversité, ne se réduit pas à un unique médium, il doit être foisonnant et tendre vers la saturation. Il doit aussi y avoir différents niveaux de lecture, des éléments cachés qui ne se révèlent qu’à une observation plus fine.
Mon regard se rapporte plus à une pensée architecturale, la biodiversité s’associant aux vestiges du passé, dans mon travail. Ainsi, pas de trace de nature, elle reste un support, mais, n’est plus que le modèle sur lequel on construit et on urbanise.
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Plus d’infos sur la soirée « Jardins Divers » sur la page Facebook de l’association ou sur son blog.
Inscrivez-vous pour cette soirée, juste là!
Ici, le travail de Diane Aberdam
Ici, le travail de Marina Le Gall
[…] de l’homme, sans même que celui-ci ne s’en rende compte. ********** Retrouvez le premier épisode avec Diane et Marina Le Flickr de […]
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[…] elle qui ne lui laisse plus sa place… Retrouvez aussi Treize Bis sur Facebook ********** Episode 1 Episode 2 Episode […]
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