– être autonome financièrement, et son corrollaire, gagner autant qu’un homme à ancienneté, compétences et missions équivalentes,
– partager les tâches familiales et ménagères avec mon mari (mon époux est homme formidable, soyez-en sûr(e)s!),
– partager la cuisine, les enfants, l’aspirateur et la serpillère… et ne pas toucher à la tondeuse, au garage, à la perceuse,
– ne pas aimer la femme objet des magazines de mode et me dire certains matins « j’ai rien à me mettre! »,
– me dire que quand on m’appelle mademoiselle, c’est parce que je fais plus jeune que mon âge,
– ne pas devenir une proie lorsque je décide « de me faire belle »,
– trouver que les femmes sont aussi connes que les hommes, et vice-versa,
– trouver que la femme « experte » manque cruellement dans les médias et que la femme « faire-valoir » reste omniprésente dans à peu près les mêmes médias,
– estimer que les Femen ont toutes des petits seins,
– trouver que c’est chouette d’accorder son vernis à ongle à sa tenue,
– penser que la femme n’est pas naturellement douce, compréhensive et multitâche,
– fondre devant Bruno Wolkowitch et Laurent Goumarre, qui sont hyper sexy,
– vouloir m’accomplir profesionnellement sans avoir à répondre à « Mais tu es une maman… Et les enfants? »
– détester les chats sur Internet,
– m’accorder des dimanches-pyjama, c’est moche mais c’est bien,
– être jalouse des nanas jolies comme tout,
– ne pas savoir exactement ce qu’est le féminisme mais ne jamais me dire « comme je suis une femme, je ne peux pas… »,
– me trouver grosse mais ne rien faire pour y remédier,
– croire profondément que le monde de demain sera collaboratif, et ne sera riche que de sa diversité,
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Et sinon, la journée du 8 mars, d’où vient-elle? La réponse ici.