Comme Ulysse, je l’ai choisi parce que j’étais incapable de me faire une idée du sens de ce titre. Aussi parce qu’en balayant les pages du regard, le prénom Rebecca m’est apparu et très narcissiquement, je me suis dit que ce serait sympa de découvrir un personnage portant le même prénom que moi… Et puis parce qu’il y a quelques dessins dedans: pourquoi ce plaisir serait-il réservé aux enfants??
Mais avant d’aller plus loin, et c’est OBLIGATOIRE, il faut que je vous dise tu. Yes. Pour comprendre cette injonction, il faut forcément le lire, ce livre.
« Je finissais ma phrase quand même, je jetais la fin sur le parquet, dans le dos de Rebecca, parce que je déteste les phrases suspendues, je préfère encore qu’elles s’écrasent toutes seules sur le sol. »
Tu vois, j’ai dévoré Comme Ulysse en quelques jours. Syndrome classique du livre difficile à refermer. Comme Ulysse, c’est une histoire américaine, avec un amour irrésolu pour un petit coin de Bretagne. L’histoire d’une nana suspendue entre l’adolescence et l’âge adulte. L’histoire de rêves ou de pensées ou de fantasmes, écrits avec une sincérité désarmante. Si toi aussi tu tentes l’expérience Comme Ulysse, j’aimerais que tu me dises ce que tu en penses, qu’on en discute. Anyway, il m’a donné envie d’en savoir plus sur l’auteure, Lise Charles. Elle a un visage d’enfant sans âge, qui va très bien au livre, exactement même, comme s’ils étaient fait l’un pour l’autre. Pour tout te dire, là c’est encore tout chaud, mais j’ai le sentiment que ce livre va vraiment me marquer. Peut-être même que cette nuit je rêverais d’Ourga et d’une Yellow Queen. Who knows.
Pour finir, je te fais un petit cadeau. Une illustration du livre. Je l’ai bien choisie non?