Il y a quelques jours, j’animais une après-midi d’échanges sur l’économie sociale et solidaire, organisée par l’Agglo d’Évreux, dans l’Eure. Une photographie de l’économie sociale et solidaire a été réalisée par la Chambre Régionale de l’ESS et Haute Normandie Active: 11,9% des établissements du territoire, 11,86% des effectifs salariés. Rien d’anecdotique, mieux un secteur économique à part entière.
Des potentialités, des freins, des leviers aussi
Ce sont sans doute les témoignages d’acteurs qui ont été les plus évocateurs. La roulotte Scarabée, la compagnie Lamadeo, le GRAB. Le début ressemble toujours à une aventure humaine, une envie de transmettre, de partager, de combler un manque. Ensuite, l’histoire prend le chemin d’un parcours du combattant. Il faut trouver les bons interlocuteurs, faire les bonnes rencontres, si possible au bon moment, croire dur comme fer que l’on peut avoir un impact positif, faire confiance au territoire pour faire sien ces réponses nouvelles, ne pas avoir peu de partir d’une page blanche et d’inventer à chaque pas. Des paroles enthousiasmantes tout à la fois réalistes.
Les élus du GEA présent, la vice-présidente à l’attractivité économique, le vice-président à la cohésion sociale ont avec humilité reconnu qu’ils apprenaient ainsi beaucoup, que l’emploi local étant une priorité, l’ESS en devenait une.
La recomposition territoriale, nouvel horizon des acteurs
Quel impact pour les acteurs de l’ESS, et en particulier pour les associations, de la loi NOTRe. Avec de l’argent public plus rare, avec des territoires recomposés, avec une logique d’appels à projet toujours grandissantes, à quoi les associations peuvent-elles ou doivent-elles se préparer? Ce sera l’objet de la matinée du jeudi 26 novembre, organisée par la CRESS. J’aurais le plaisir d’animer cet autre rendez-vous: paroles aux associations ainsi qu’éclairages universitaires. Les échanges seront riches, à coup sûr.