Je viens de finir le roman Charlotte de David Foenkinos, publié chez Gallimard. C’est la première fois que je lis cet auteur. Ce roman, je ne l’ai pas quitté cette semaine. J’ai aimé découvrir cette artiste peintre et sa tragédie familiale, j’ai détesté – encore un peu plus s’il est possible – le régime nazi, j’ai aimé les irruptions de l’auteur dans le récit.
J’ai tenté d’écrice ce livre tant de fois.
Mais comment?
Devais-je être présent?
Devais-je romancer son histoire?
Quelle forme mon obsession devait-elle prendre?
J’ai aimé les phrases courtes, toutes alignées, toutes « à la ligne », comme une tentative de nouveau départ à chaque majuscule.
J’ai aimé Charlotte. Après avoir lu les dernières lignes, je me suis ruée sur mon ordinateur et ai passé de longs moments à regarder les dessins, les peintures de Charlotte. Je ne sais pas si je sais voir le génie mais j’y ai profondément ressenti les bribes de son existence, découvertes au travers du roman.