Frottez les cellules mortes les grains invisibles les peaux molles encore fiévreuses encore une brosse de mains en mains frottez les germes minuscules chacun à son tour les crins de... read more →
Une feuille à peine morte cache la terre une bourrasque puis dévoile le brun fourmillant des silences de minuscules vivants une feuille retourne dans le vent et l’espoir à son... read more →
Texte écrit pour la revue Les villes en voix Lueur incandescente Le ciel horizon rouge flash Sous les paupières Fermées les fenêtres Vibration D’une ville et d’une autre Silences... read more →
Ce sont, trois hommes je les compte, encore un deux trois et encore. Ils sont nus, sont assis les trois hommes. Les trois hommes mes trois hommes ils sont peints.... read more →
Main. Une main posée. Une main. Gauche. Main agile. Cette main et un doigt appuyé. Une main et un doigt appuyé corde vibre corde sonne sous le doigt et la... read more →
Le soleil n’a pas trouvé son chemin. La nuit dans un prolongement sombre attend la relève. Tarde. Percer l’épais. S’étire s’épand se fige le brouillard. Seule. Une lumière humaine pointe... read more →
Des couleurs comme mots Elle aura un matin regardé le soleil jusqu’au soir... read more →
Une route | sa circulation | les voitures les camions mais seul compte | un vélo | le suivre de loin de côté même vitesse avancer | fuir | non... read more →
12 février. Fin de journée. La lumière plonge vers la terre. Du blanc épais à l’incandescence à venir. 60 minutes. Images floues, s’adapter à la lumière. Plan fixe. Du bleu... read more →
Lorsque le noir est sombre et inquiète, il faut prendre l’œil gauche le déposer dans sa main, délicatement la refermer, la paume est un nid... read more →
Même si les ombres avancent, même si parfois je ferme les yeux pour tenter de voir, même si parfois ma mémoire se dépose comme nappes opaques sur une route courbe... read more →
Elle pourra secouer la tête ses cheveux emmêlés bataille brune Elle pourra danser ses pieds coups le monde en éclats Elle pourra courir ses jambes des chemins dessins façonnent paysages... read more →
Tu cherches l’ocre. Le matin quand le soleil encore frileux traverse les persiennes tu ouvres à peine les yeux, les referme et derrière tes paupières tu sens la couleur naître... read more →
L’air manque ou bien il est trop sec. La sensation est désagréable en bouche. Ici, les gens, moi aussi, se mordent l’extrémité de la langue en marchant, sans savoir qu’il... read more →
non pas l’histoire de trois fées d’un berceau d’un sort d’une belle étoile d’un château d’un jardin d’une vie heureuse d’un paysage aquarelle non pas une tragédie en trois actes,... read more →
Un souffle Premier, originel. Un diaphragme se soulève tout près mais pas là juste derrière ce rideau qui chuchote contre la pulpe des doigts, derrière l’air se déplace palpable contre... read more →
Un pot de terre cuite d’un balcon appartenant au ciel. Feuilles de menthe coupées jetées au pichet, eau fraîche d’un jour. 10ème étage en panne alors, cavalcade de pas résonnent... read more →
je te remercie toi mon corps ma forteresse toi que j’occupe ma demeure aux mille habitudes tes plis tes plaies ton ventre arrondi au carré tes mouvements ton reflet détesté... read more →
Elle voudrait y revenir. Cour de la lance, cette rengaine dans sa tête le crissement du gravier sous ses pas, le soleil qui tombe de haut partout dans cette cour... read more →
La neige n’est pas blanche, déjà elle a viré au gris, ce n’est pas la neige qu’on imagine en rêves immaculée, légère presque sucrée au contraire c’est celle, vraie, déjà... read more →
Il a dû se dire qu’il était arrivé, ou qu’il était rentré peut-être à l’instant où il est entré dans la rue au volant de sa voiture, en quittant l’une... read more →
Tu quittes ce monde comme tu y es entrée, les pieds nus. Le sol, sa chaleur, sa minéralité sont pour toi des liens précieux au monde, pas seulement celui que... read more →
une plaine blanche et deux lignes comme parallèles, comme s’ignorant poser l’oreille dessus sentir la chaleur et l’horizon se brouille dans une vibration régulière c’est là que passe la vie... read more →
Une croisée des chemins comme une autre. Au petit matin, là où le printemps passe le témoin à l’été il y a toujours ici de la brume déposée, bassin où... read more →
Seul, assis immobile sur son banc, il part. Il n’a pas besoin de fermer les yeux pour faire ce voyage. Il inspire profondément et convoque en lui les odeurs, les... read more →
Lundi : Orage L’orage est venu comme il était annoncé. Précédé du vent serviteur, entouré d’éclairs en lances aiguisées, accompagné des tambours danseurs poétiques, de la pluie amazone puissante. L’orage est... read more →
Pesanteur vide et moite le tempo du sang qui tape sous la peau. Gonfler jusqu’à exploser, peut-être. Se couper des sens. Caresser la sensation persistante et y revenir. Là... read more →
On est bien ici. Il y a la faïence, ébréchée. Il y a le velours, élimé. Les couleurs toutes passées d’avoir écouté le bar accoudé raconter la veille, les verres... read more →
Rebecca Armstrong · Je t'imagine comme un interrupteur Je t’imagine comme cet interrupteur. Tu fais clic, je te vois, toi lumière, toi fil incandescent. Tu fais clac et m’ouvre la... read more →
Poêlée de steaks surgelés (lot de 20 unités) Brisure de riz mille façons (sac de 50kg) Poisson sans queue ni tête (promo 10 + 2 panés gratuits) Bons alimentaires en... read more →