Aujourd’hui, Dassa et ses collines. Après un déjeuner dans la ferme auberge « Maktub », il faut l’appeler « Chez Armand » précise ce dernier, Noé, le guide ouvre la route vers les collines. Nous sommes un groupe d’une quinzaine: de jeunes français venus en mission humanitaire dans le Mono, en quête de quelques trésors dominicaux.
Pour commencer, un chemin rouge. Sur la gauche, des champs se succèdent. Manioc-mil, maïs-arachides-haricots. Sur la droite, la colline, en pierres lisses et grises. Le roi baobab et ses frères en fôret de bordure imposent le respect.
Ensuite, il faut grimper. Seul le guide voit un chemin. Moi, je ne vois que des herbes hautes et denses qui nous toisent. La terre est noire et meuble. Les pierres sont partout, cachées parfois sous nos pas.
Après, il faut escalader. A quatre pattes, se hisser en haut du mur, tout va bien, il ne fait pas trop chaud. Puis en haut, quel paysage! La colline au puits d’Awaya esr magique. Des bassins aux eaux réchauffées par la pierre omniprésente. Le chant des grenouilles et des oiseaux. Une mer de verdure en bas, la piste, sillon rouge, « là-bas c’est Dassa, au niveau des antennes Telecom » explique Noé.
Il faut se méfier des fourmis rouges.
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