Prendre l’avion ou pas. Parce que l’avion c’est gros, ça pollue, beaucoup et ça fait peur, un peu. Avant, je me disais tout simplement qu’il devait y avoir une certaine économie d’échelle grâce à l’aviation civile et ses environ 29 000 avions qui strient nos cieux de ces fines lignes blanches. On lève les yeux, on rêve à des horizons inconnus de nos sens, de nos pieds, de nos âmes. Mais ça c’était avant. Et voilà que les chiffres tombent. Je tremble (tremblez avec moi s’il vous plaît). 3% des rejets mondiaux de CO2. Aux alentours de 140g de CO2 par voyageur, contre moins de trois grammes pour le train. Oui, je sais, on ne peut pas encore faire un Nantes-Washington en train, et en moins de 7h surtout. Mais bon, les charmes de l’Europe à portée de rail, c’est pas mal non plus ! Demain, le ciel sera-t-il plus bleu ? Les industriels du secteur visent une réduction de 50% des émissions d’ici 2050. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ? Parce que justement, le petit monde de l’aviation ne fait pas partie du cercle des concernés par les Conférences internationales sur le climat. Ils bossent dans leur coin, promettent dans leur coin et doivent concilier avec un trafic en pleine expansion et des émissions de CO2 à contenir… RV dans 35 ans !
Avr
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