Nourrir la planète ? Extensive, intensive, raisonnée, biologique, avec ou sans OGM ? « Sans ! Mon capitaine ! » Quelle agriculture pour répondre aux besoins grandissants de la population mondiale tout en limitant son impact sur le climat ? Telle est la question. En 2050, on parle de 10 milliards de terriens, contre 7,3 milliards aujourd’hui en 2015. L’agriculture pèse quasiment ¼ des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle planétaire et la part belle revient à nos chers ruminants, parce qu’on aime la viande, n’est-ce pas ? Sur la 2ème marche du podium des émissions agricoles, les intrans : engrais et pesticides, en d’autres termes, gaz naturel et pétrole. Nourrir la planète, oui, mais pas que. Le problème des agricultures mondialisées c’est qu’elles ne nourrissent plus les agriculteurs… Prix dérisoires, concurrence débridée. Voltaire le disait déjà : « On a trouvé, en bonne politique, le secret de faire mourir de faim ceux qui, en cultivant la terre, font vivre les autres ». C’est navrant et il faut croire que ça dure depuis des siècles et que ça ne s’arrange pas : Le suicide chez les agriculteurs est une réalité que trop alarmante aux quatre coins du monde ; tandis que les paysans africains sont dépossédés de leurs terres puis meurent de faim. Alors oui, aux fermes familiales, qui misent sur la qualité, la proximité, la terre, la confiance. Alors OUI aux AMAP, aux fermes urbaines, aux potagers partagés et consorts ! OUI à la souveraineté alimentaire ! OUI aux saveurs, à la proximité ! OUIIIIII !!!
Avr
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[…] l’agriculteur se suicide faute de pouvoir vivre de la terre, ne serait-il pas temps de penser l’agriculture comme une activité ancrée sur les territoires, où le consommateur connaît le producteur, où le […]
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