Moi, en toute franchise, je n’aime pas les abeilles.
Je n’ai ni été traumatisée par Maya, ni subi les assauts d’un essaim furieux. C’est juste que je n’aime pas les bestioles qui font Bzzzzz. Bourdons, guêpes, abeilles, frelons, … A l’oreille, je les mets toutes dans le même sac avec la mention « potentiellement ça pique ». Le plus souvent j’essaie de faire bonne figure, mais seule dans mon jardin, je m’éloigne plus ou moins discrètement pour éviter d’être repérée par la bestiole. Alors oui, je n’aime pas les insectes bzzzotant.
Et pourtant, je sais que les abeilles sont un sacré indicateur du pouls de la planète. Elles butinent, elles pollinisent, elles font vivre la biodiversité. Un tiers des végétaux qui se retrouvent dans nos assiettes sont nés de la pollinisation des abeilles. Mais tristement, depuis 30 ans, elles meurent, toujours plus. De 2014 à 2015, aux États-Unis, on parle d’une disparition de 40% des populations. En France, on évoque un taux de 30% dans certaines régions. Depuis une dizaine d’années, on parle d’ailleurs du « syndrôme d’effondrement de colonies ». Des équipes de chercheurs du monde entier planchent sur la question et les causes suspectées sont nombreuses : pesticides, pollution, organismes génétiquement modifiés (OGM), … Et l’évolution des conditions climatiques en fait partie. Bzzzzzz
[…] un premier temps, vous pouvez vous reporter au mot Abeille. Mais je profite d’en être arrivée à ce mot pour dire que le dérèglement climatique, constat […]
[…] qui bombardent les villes de graines, les happy-culteurs et leurs ruches sur les toits (si leurs abeilles restent loin de moi). J’aime celles et ceux qui osent reprendre la main sur leur consommation en […]