Le 21 juin, j’étais à Dijon pour animer une table ronde sur l’accès aux droits et à la santé, organisée à l’occasion de l’Assemblée Générale de la MNH. Autour du Président de la mutuelle, 4 femmes (oui!!) pour partager leurs regards singuliers: celui de la directrice du fonds CMU-C, Marianne Cornu-Pauchet; de la responsable scientifique de l’ODENORE, Héléna Revil; de la Directrice de l’intervention sociale de la CNAM, Fanny Richard et enfin de la responsable du service social des patients du CHU de Dijon, Angélique Maîtrehenry.
Nos échanges ont particulièrement porté sur la quête de l’universalisme dans l’accès aux droits tandis que les chiffres du renoncement restent élevés. Il faut donc aller chercher dans chaque territoire, l’ensemble des partenaires qui peuvent contribuer à identifier des cas de renoncements: missions locales, CCAS, … puis à mettre en place des procédés interopérables pour garantir l’ouverture et le maintien dans les droits.
L’accès aux droits appelle aussi une évolution des métiers. Un agent de service public doit être désormais formés à la guidance. Et puis, pourquoi ne pas associer les usagers afin de mettre en place des solutions, des cheminements correspondant vraiment aux besoins et aux situations particulières de renoncement. Former, associer, ça coûte. Mais il s’agit bien là d’un investissement!
Parler d’accès aux droits et à la santé implique aussi d’évoquer le refus de soin, par les professionnels! Les médecins doivent être formés eux-aussi, sensibilisés.