Je suis ravie que Gaël Musquet soit cette semaine l’invité de #2050LePodcast.
Mais avant de vous en dire plus, cette semaine, cet épisode commence par la présentation du podcast L’école des FAQ, dans le cadre du groupe d’entraide Podcasteo. Allez les découvrir !! Oui, je suis ravie que Gaël Musquet soit cette semaine l’invité de #2050LePodcast. Parce que c’est quelqu’un d’exceptionnel, parce qu’il vit en Normandie où il a fait une partie de ses études ! Justement, nous nous sommes rencontrés au Havre, et ça tombait plutôt bien (2’45). Gaël est un hacktiviste du numérique, au sein de Open Street Map, au sein de HAND – Hackers Against Natural Disasters (3’23).
« En temps de crise, le jeu devient une ressource pour la résilience »
La communauté OSM grandit, continue à grandir en s’appuyant sur de petites communautés pour faire remonter de l’information des territoires. De la cartographie citoyenne ou communautaire (au sens positif du terme), forcément, ça me parle.
Et en 2050, où en sera-t-on (6’09) ?
« En 2050, des cours de MSGU »
Gaël imagine une sécurité civile numérique, car chaque individu sera formé aux premiers secours numériques afin de faire face aux crises, via des cours de Médias Sociaux en Gestion d’Urgence. Mais pour atteindre cet objectif d’ici 30 ans, il faudra se former (8’42) ?
« En 2050, une véritable hygiène numérique »
Gaël fait ici un parallèle intéressant entre l’idée d’autosuffisance alimentaire et une autosuffisance numérique. Alors nous faudra-t-il acquérir une bonne hygiène numérique : une bonne utilisation des outils, du loisir aux situations d’urgence complexes.
« Aujourd’hui aux catastrophes naturelles s’ajoutent les catastrophes technologiques »
L’architecture des villes, des territoires va devoir évoluer. En 2050, des capteurs seront généralisés pour repérer les catastrophes naturelles, donner quelques secondes voire quelques minutes de plus aux populations pour se préparer. D’ailleurs, dans son propos Gaël interroge également la propriété des données. L’Etat a raté là où les entreprises privées ont su capter et générer les innovations (11’50). Nous évoquons l’influence perverse que peuvent avoir des groupes économiques sur des élections, les dérives possibles de l’intelligence artificielle, …
« En 2050, une autogestion numérique et humaine »
Et pour cela, Gaël mise sur l’entrepreneuriat social ! Et l’éthique aussi, l’occasion pour moi de faire un petit clin d’œil à Qwant, dont on reparlera dans un prochain épisode…
« En 2050, fin de l’illettrisme numérique »
Et les GAFA en 2050, toujours là (14’37) ? Le retour au pair-à-pair, un Internet totalement décentralisé, a-centré dit même Gaël. Mais pour approcher cet horizon responsable et éthique, c’est le modèle de société qu’il faut renouveler (16’33) ! La réponse est oui et Gaël évoque un certain nombre de domaines à faire évoluer, de l’école en passant par le fonctionnement de la démocratie jusqu’à l’accueil des réfugiés. L’Aquarius est d’ailleurs un bel exemple des possibles, du numérique au service de l’humain (20’06).
« La société civile a une forte capacité à s’organiser »
Gaël est plus optimiste en pensant à la société civile qu’aux pouvoirs publics (21’38). En 2050, on entreprend ! Il évoque alors Le Carillon. Mais finalement, toute cette conversation est hautement politique, il s’agit bien là des affaires de la cité (24’40). Et Gaël regrette qu’aujourd’hui, la gestion ait remplacé la vision.
Enfin, je demande à Gaël de formuler un vœu (26’09).
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