J’étais en Savoie. Il faisait beau ce jour là, presque chaud en plein soleil quand le blanc se reflétait en cascades dans le paysage, sur les vitres de l’hôtel, sur la glace ou les flaques à mes pieds. Le lendemain, un brouillard épais était annoncé. Cette perspective m’a donné furieusement envie d’une balade vers d’invisibles paysages. Pour parfaire mon projet d’expédition – et parce que les vacances sont pour moi une respiration de mots: je prends le temps de lire, juste pour le plaisir pour moi – je suis allée dans la librairie de la bourgade pour trouver un livre avec un cahier des charges précis: brouillard, montagne, enquête. Je suis tombée sur Glacé de Bernard Minier. J’avais trouvé ce que je cherchais. Je me suis lancée dans la vallée, j’ai cheminé avec les personnages, suffisamment en un jour pour emmagasiner les sensations que j’avais envie d’injecter ensuite dans ma balade embrumée et solitaire.
Je me suis régalée, et ensuite à finir ce thriller en quelques heures, à dévaler les pentes enneigées, à explorer de sombres bâtiments et à la fois de tourmentés esprits. 725 pages haletantes.
Editions Pocket
Glacé a été adapté à la télévision. Je n’ai pas vu la série. Il paraît qu’elle mérite d’être vue mais après avoir lu le livre… Vous l’avez regardée? J’aime beaucoup Charles Berling alors pourquoi pas.