J’ai eu le plaisir de travailler tout au long de cette année avec une ville normande pour l’élaboration de son futur Agenda 21. Le processus n’est pas terminé.
J’ai contribué dans un premier temps à la rédaction du bilan du premier Agenda 21, à partir d’analyses documentaires. Ensuite, j’animais toute la séquence de concertation portant sur les enjeux et actions pour la période à venir. Agents de la collectivité et habitants étaient invités à croiser leurs regards pour identifier des enjeux et formuler des pistes d’actions susceptibles d’y répondre. Appuyée par l’ARE Normandie, le format que j’avais choisi était celui du World Café. Les 90 participants, répartis en groupes, pouvaient ainsi à loisir écrire, dessiner, proposer des enjeux et des actions. Le débrief collectif en fin de séance était l’occasion de recueillir l’avis des uns et des autres sur le déroulé: de la frustration – tout va bien c’est l’objectif de ces séquences très minutées! – et un réel plaisir de casser les codes des réunions de travail habituelles: solliciter des agents sur des thématiques qui ne sont pas celles de leur « fiche de poste », discuter avec des habitants hors de toute problématique individuelle, écrire en couleurs sur des tables (ça aussi ça compte!). Résultat: tous ont envie de continuer à participer à l’aventure Agenda 21 et de « faire vivre la communauté née pendant ces matinées de travail« .
De mon côté, évidemment beaucoup de plaisir à assurer cette mission. J’ai noté des points d’amélioration sur ma façon de faire. Tiens, mais au fait, l’amélioration continue fait partie du développement durable, ça tombe bien!