et aux urbaines en général…
Les transports en commun!!
Pourquoi?
Parce que:
1. Les transports en commun libèrent du temps de cerveau disponible. Temps, non pas offert à TF1 hein je précise. Temps disponible pour lire, penser, rêver. Moi à la place, je passe une heure par jour dans ma voiture, sur une autoroute qui monopolise une bonne partie de mon cerveau. Evidemment, je peux écouter la radio, penser, mais mon attention reste focalisée sur la route. Et cette heure que je ne passe pas à lire, je n’arrive pas à la rattraper… Le soir, je me consacre plutôt à la lecture d’actualités. Je ne lis pas, ou trop peu, tous ces livres qui m’attendent, pages et mots qui s’offrent à moi et que je snobe par fatigue.
2. Dans les transports en commun on abîme pas ses chaussures comme au volant… Talons rapés, un peu plus chaque jour.
3. Grâce aux transports en commun, l’empreinte écologique n’est plus du tout la même. Quelle idée d’avoir un mari qui travaille là, moi ici et une maison entre les 2… Quelle idée aussi ces femmes qui travaillent!
4. Avec les transports en commun, les sorties ne riment pas avec voiture.
Le bitume!!
Pourquoi?
Parce que:
1. En arrivant au boulot le matin, la parisienne n’a pas les chaussures couvertes de boue. Bon… Je ne travaille pas non plus aux milieux des champs mais entre le parking et mon bureau, il y a de la pelouse qui aime à laisser à mes pieds ses souvenirs quotidiens.
2. Le bitume, ça n’est pas synonyme d’abolition définitive de toute nature. Souvenez-vous les grafs verts que j’évoquais dans la chronique sur le Reverse Graf!
Les gens!!
Pourquoi?
Parce que:
1. Les parisiennes croisent des tas de gens chaque jour, dans le métro, à la terrasse des cafés, dans la rue. Si je pouvais, mon métier pourrait consister à admirer les gens. Voir toutes ces petites choses qui les rendent uniques.
2. Les gens, c’est la diversité et la diversité, c’est la vie.
Mais je sais aussi que les parisiennes doivent m’envier plein de choses… peut-être… mon coin de verdure à moi, le calme des rues de ma bourgade, le silence, l’espace, le temps qui semble moins tendu ici…