Elle est hongroise. Née alors que l’Europe frémissait de la tragédie à venir. Elle avait le cheveu noir, un regard franc qui interroge. Sa langue ennemie, le français, c’est celle de ses romans, des mots qu’elle livrait sur le papier.
Je l’imagine, laissant une cigarette se consumer entre ses doigts, ses pensées, entre preuve, mensonge, théâtre, déposées dans un grand cahier, grands carreaux, couverture froissée d’être tant soulevée.
Agota Kristof.
D’elle je n’ai lu que trois livres. Trois livres ou un livre. Le Grand Cahier (1986), La Preuve (1988), Le Troisième Mensonge (1991). Il ne faut rien dire d’eux. Il faut juste ouvrir le premier, ne plus le lâcher vous verrez. Puis continuer.
Elle est morte un 27 juillet. Un mercredi, comme aujourd’hui. C’était en 2011.
Aujourd’hui, j’ai envie de la lire encore.
Convaincu !
J’en suis ravie!!
Beaucoup trop court, je vous remercie pour ce plaisir passe sur votre page.