Elle est pas belle cette question? Moi, j’aime!
Il s’agit du titre d’un dossier de LaRevueDurable. Pour tout savoir, ça se passe chez CDurableInfo. Mais au-delà de ce dossier qui doit être « très intéressant », c’est vraiment la formulation de la question qui me parle…
Oui, quand on parle de développement durable, on tente de vendre l’idée de la transversalité, des connexions entre passé-présent-futur, des interactions incessantes, à double sens, entre la Planète et l’Homme.
La Terre n’est pas notre propriété, c’est finalement elle qui nous accueille. Elle rappelle régulièrement d’ailleurs, que sa puissance est bien au-delà de ce que nous sommes en capacité d’anticiper, tout principe de précaution que l’on veuille clamer haut et fort.
Le mot hôte est peut-être le plus approprié, qu’en pensez-vous? L’hôte, c’est autant celui qui reçoit, qui accueille que celui qui est accueilli. La Terre et nous, nous sommes des hôtes.
Alors se poser la question des enfants que nous laisserons à la Terre, c’est comprendre que nous ne sommes pas des propriétaires, libres de disposer de notre bien comme bon nous semble. C’est aussi, et là je reviens sans doute au sens voulu par LaRevueDurable, s’interroger sur l’éducation de la génération du XXIème siècle.