Lorsque je me retourne sur la dizaine d’années passées, professionnellement parlant, je vois bien ce qui fait sens. Ce qui fait que mon travail m’apporte de la joie, me donne l’occasion de m’épanouir.
J’aime réunir les gens. Les faire travailler ensemble, se comprendre, dépasser les a priori. Créer l’environnement qui permet à l’intelligence collective d’émerger et de se transformer en projet, en actions. Qu’il s’agisse de développement local, de coopération internationale, de développement durable, … Mon plus profond fil conducteur, c’est justement ce fil que j’aime tisser entre les personnes. Ce fil est aussi ondes, entre mes auditeurs, mes invités, mes chroniqueurs et moi, à la radio, dans Ton Libre.
« Du lien et des hommes »
Lorsque je prépare un débat, une table ronde, une émission, j’aime me plonger dans un sujet, que je le connaisse déjà bien ou pas, le décortiquer, identifier les messages forts à faire passer, trouver les mots, permettre à l’auditoire de s’approprier le débat, permettre à mes interlocuteurs de livrer leur idées, leurs passions, leurs envies.
Et puis aussi, logiquement même, animer des réseaux d’acteurs. Pas community manager, non. Moi, c’est les réseaux « IRL » (In Real Life), ceux de personnes qui se rencontrent en chair et en os. Solidarité internationale, commerce équitable, mobilité, biodiversité, entreprises responsables, … Etre là, pour accompagner un collectif qui naît, apprend à se connaître, avance, propose, réalise. Alors je me sens utile et suis heureuse.
« Faire-ensemble durablement »
On me fait souvent remarquer que je souris sans discontinuer. Oui, je suis comme ça et ça n’est pas près de s’arrêter! Je souris sans doute inconsciemment parce qu’un sourire est communicatif et parce qu’à travers un sourire la rencontre devient possible et le faire-ensemble une évidence. Une évidence qu’il faut savoir déclencher, provoquer, accompagner, développer, consolider.
« Mettre en joie le développement durable »
Toutes ces années que je regardais tout à l’heure, qui m’ont portée jusqu’ici, m’ont aussi appris que la réussite d’un projet passe par la joie qu’il suscite, par la joie qui doit être présente aux étapes clé de sa mise en oeuvre. Faire adhérer des parties prenantes à une idée, motiver des collaborateurs autour d’un projet transversal, si la joie est là, l’envie l’est aussi, le déclic… Les techniques, les théories, les chiffres, sont nombreux et bien souvent maîtrisés mais trop souvent j’ai été frustrée parce que manquait la joie, qui pour moi, déplace des montagnes. Ce supplément de joie, je veux le partager car croyez-moi, il est porteur de réussite.
« L’horizon »
C’est tout cela que j’ai envie de continuer à cultiver grâce à A.D., pour Atelier Durable. Oui, cet atelier est forcément durable, soutenable. J’ai envie de porter les valeurs de solidarité et de collectif qui sont pour moi fondamentales dans tout projet, qu’il soit économique, environnemental, culturel ou social. C’est ainsi que j’aime travailler et c’est ainsi que j’ai envie de construire. Avec A.D., je veux accompagner les entreprises, les associations, les collectivités à avancer vers leur propre horizon, là où elles veulent emmener avec elles leurs réseaux, leurs collaborateurs, leurs membres. Je veux être ce fil qui se tisse, qui relie, qui dessine du collectif et qui accompagne la naissance, la concrétisation de projets.
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J’aime beaucoup l’artiste Dominique A. Ces chansons sont pour moi des peintures qui prennent vie. J’ai une affection toute particulière pour son morceau « L’horizon ». Un conte, une utopie à la fois sombre et illuminée.
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