ExistenZ: vers un nouveau contrat social

Hier, 24 août, se tenait à Paris une soirée toute particulière. Malgré la canicule, plus de cent personne ont répondu à l’invitation, au défi de se réunir pour écrire ensemble un nouveau contrat social pour la France. Cette rencontre était organisée par Raphaël Bosch de 22ème siècle et Aurélia Courtot de JobForChange et soutenue par un réseau de partenaires. J’ai rejoint l’aventure cet été pour travailler sur le déroulé et la méthodologie d’animation des ateliers participatifs ainsi que sur la coordination des facilitateurs. Quelle joie cela a été pour moi de pouvoir mettre ma petite pierre à l’édifice d’une si belle aventure!

Dans un espace propice à la créativité – La Grande prairie de La Bellevilloise – les participants étaient répartis dans 7 ambassades. Vous trouverez ci-dessous les noms et liens vers les ambassadeurs et facilitateurs, toutes et tous des personnes formidables que j’ai eu plaisir à rencontrer.

Toute la soirée, rythmée par des DJ sets, était articulée autour de deux séquences de commissions, au cours desquelles les participants ont successivement travaillé sur les questions qui doivent sous-tendre l’élaboration d’un nouveau contrat social puis sur les principes fondamentaux qui devraient en être le cœur, pour un vivre-ensemble renouvelé. L’ensemble des principes proposés sont en ligne ici: vous pouvez voter, les amender et ainsi enrichir la réflexion engagée hier, et ce pendant trois semaines. Une conférence de presse de présentation de nouveau corpus de principes pour un contrat social sera organisée à l’issue de cette période de consultation ouverte à tous les internautes. A chacun alors de s’en saisir!

Cette soirée fut riche. J’en retiens:

•  que la participation citoyenne fonctionne d’autant plus qu’on l’extrait des cadres classiques, qu’il s’agisse du lieu, de l’ambiance ou encore des objectifs,
• que la participation citoyenne peut sortir des questions purement opérationnelles pour s’attacher à des enjeux portant sur les valeurs et les principes de notre société par exemple,
• que la force du collectif constitue un enrichissement pour chacune des personnes qui y participent,
• que la facilitation est indispensable à l’efficacité des processus participatifs,
• que la question de la diversité des publics mobilisés reste entière. Celles et ceux qu’on nomme « les empêchés » sont les grands absents. Comment les toucher si ce n’est par un travail au long cours de médiation, au plus près…

Mais au fait, un contrat social, c’est quoi?

 Vidéo réalisée pour l’occasion par Jean Massiet d’Accropolis

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