Le développement durable, plus personne ne l’aime. Non pas que le concept soit dépassé, oh que non… Mais ces deux mots sont tellement utilisés dans la publicité, le marketing, en politique, qu’on y perd un peu son latin. A développement durable, certains préfèrent d’ailleurs l’expression développement soutenable. Mais concrètement ? J’y viens, j’y viens ! Le développement durable, on peut l’envisager de plusieurs façons. Il y a tout d’abord la définition officielle : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (rapport Brutland – 1987). Il y a aussi les 3 cercles qui s’imbriquent : l’un représente les enjeux économiques, le deuxième les enjeux sociaux, le troisième les enjeux environnementaux. A l’endroit où les trois cercles se rejoignent, au cœur, le développement est durable, viable. Et puis il y a une autre approche. Sans doute celle que je préfère. Une approche qui s’intéresse à la contribution de chacun au développement durable. Faire du développement durable, c’est, avant de faire des choix, se demander quels en seront les impacts : économiques, sociaux, environnementaux, climatiques. Une fois tout cela sur la table, il faut peser le poids de chaque impact, arbitrer les contradictions qui peuvent se faire jour, et opter pour la solution la plus équilibrée… C’est donc avant tout se poser les bonnes questions… Allez courage !
[…] avec la nature. » Non contraignante, elle ressemble à une accumulation de vœux pieux pour le développement durable. Enfin je dis ça, je ne dis rien… Néanmoins, Rio-1992 marque un tournant puisque des Etats vont […]