C… comme COP

La conférence des parties ou « COP » est une jeune organisation qui s’apprête à entrer dans l’âge de la maturité. En 20 ans, elle a déjà parcouru le monde, de Lima à Milan, en passant par Bali, Copenhague, Nairobi… Son 21^ème anniversaire a été fêté à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Le gâteau à partager, ce sont les engagements des États pour limiter leur impact sur le climat et rester en-deçà des fameux 2 degrés fixés par les experts du GIEC. Elle réunit donc « les parties », les 195 signataires de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, entrée en vigueur en 1994. Cette convention reconnaît l’origine humaine des dérèglements du climat et pose la responsabilité des pays, tout particulièrement des pays industrialisés, dans ces phénomènes. Les décisions prises par la conférence répondent aux principes d’unanimité et de consensus, ce qui ne facilite pas le découpage du gâteau. La société civile, Organisations Non Gouvernementales, citoyens, autorités locales observent la fête et espèrent que ce 21ème anniversaire ouvre une nouvelle ère. Est-ce chose faite avec l’accord U-NI-VER-SEL qui en est sorti ? Viser une limite de réchauffement à 1,5°, répartir les efforts avec équité entre les pays, réaffirmer qu’il faut remplir le panier du Fonds Verts pour le Climat : c’est bien et même c’est inédit… mais maintenant, il faut mettre les mains dans le cambouis… cambouis 100% végétal et renouvelable évidemment, avec des objectifs de long terme clairs… et contraignants ! Et après ? Affaire à suivre. Rendez-vous fin 2016 au Maroc pour la COP22…

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